Carrie2 est médecin de famille et s’inquiète de laisser tomber les gens. Elle se souvient d’une conversation avec son physiothérapeute qui l’a encouragée à réduire considérablement sa charge de travail.
Transcription
J’étais si fière de moi que je l’ai regardé et je lui ai dit : « J’ai réduit mes heures de travail, je ne vois les patient·es que pendant sept heures. » Et il est si bon. Il m’a regardé et m’a dit : « C’est très bien. Je suis content que vous fassiez ça. » Et il a ajouté : « Mais je voudrais vous poser une question. Vous vous occupez de patient·es pendant sept heures. Je sais que cela signifie que vous arrivez probablement une heure plus tôt et que vous restez une heure plus tard, que vous vous rendez au travail et en revenez. Ce n’est pas ainsi que nous gérons les maladies chroniques et je ne pense pas que cela va s’améliorer. » J’étais très fière parce que j’avais l’habitude d’être au bureau dix à douze heures par jour. J’avais honte de ne pas pouvoir en faire plus. C’est vraiment difficile parce que chaque fois que nous avons eu besoin de quelque chose pendant la pandémie, je participais. Ainsi, lorsque mon hôpital a traversé une crise, je me suis rendue à l’unité de soins intensifs. Lorsque nous avons eu besoin de séparer les gens — nous ne pouvions pas voir les patient·es symptomatiques avec celleux qui étaient asymptomatiques — nous avons mis sur pied une clinique COVID et j’y ai travaillé. Et maintenant que l’on souhaite que nous apportions notre aide, nous avons créé une clinique respiratoire pédiatrique, je dois dire « non ». Chaque fois que je vois ces courriels et que je dois dire « non », je me dis « peut-être que je peux ». Mais je ne peux pas, car comment puis-je m’occuper de mes patient·es? Je ne peux pas. Je ne peux tout simplement pas le faire.
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